segunda-feira, 13 de maio de 2013

Loi Taubira : elle renvoie sa médaille de la famille française au président de la République

"Monsieur le Président,

Le 23 avril dernier, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi visant à permettre l’union  de personnes de même sexe et l’adoption d’enfants de la part de ces mêmes personnes, en appliquant à cette union le terme de mariage.

Cette réforme modifie fondamentalement la conception de ce qu’est le mariage et la famille, selon l’acception des termes usités jusqu’à ce jour et depuis des siècles. Il ne s’agit pas d’une réforme sociale, mais d’un changement de nature imposé à toutes les familles.

Il y a une vingtaine d’années, au mois de juin 1993, m’a été remise la médaille d’or de la famille française. Avec mon mari, nous avions à ce moment-là dix enfants, le onzième est né quelques années plus tard. Ni mon mari ni moi n’avions fait de demande pour obtenir cette médaille, mais après avoir écouté les sages avis de notre entourage, nous avions compris qu’on ne refuse pas une décoration si rien de fondamental ne nous oppose à l’institution qui nous la remet.

Le jour de la fête des mères, en ce 6 juin 1993, après la messe, nous nous sommes donc rendus à la mairie de Guidel où le maire m’a remis la médaille au nom du préfet du Morbihan.

« La médaille de la famille est une distinction honorifique décernée aux personnes qui élèvent ou qui ont élevé dignement de nombreux enfants, afin de rendre hommage à leurs mérites, et de leur témoigner la reconnaissance de la nation. », dit le code de l’action sociale et des familles (article D215-7).

Dans la reconnaissance que la nation octroie à ces familles, il y a la considération d’un service. C’est le simple service, naturel mais exigeant, d’une mère et d’un père de famille qui laissent venir à la vie les enfants qui sont nés de leur amour. Dans la logique de l’amour, ils les éduquent, non pas seulement pour eux et pour leur droit, mais pour construire la civilisation de demain.

« Peuvent obtenir cette distinction les mères ou les pères de famille dont tous les enfants sont français qui, par leurs soins attentifs et leur dévouement, ont fait un constant effort pour élever leurs enfants dans les meilleures conditions matérielles et morales. » (art. D215-7 id.). C’est ce qu’avec mon mari aujourd’hui défunt, nous avons prétendu réaliser, en toute simplicité, mais au prix d’efforts parfois considérables. Aujourd’hui, nos enfants étudient pour les plus jeunes, ou travaillent pour les plus grands, contribuant à l’essor de notre pays.

Vous trouvez là, Monsieur le Président, une contradiction profonde entre la conception de la famille prônée par la République jusqu’à aujourd’hui, et ce que vous mettez en place dans votre politique. En effet, le mariage et l’éducation des enfants, dans votre idéologie, ne sont plus que des « droits » qui justifient la modification des concepts naturels pour s’adapter à des pratiques individuelles. Mais c’est la vision individualiste que vous mettez en exergue, au détriment d’une conception vraiment socialiste de notre pays. Par votre réforme, la famille n’est plus au service de la nation, elle n’est plus la nation de demain ; elle est l’expression de droits individuels et est sujette aux formes que chacun veut lui donner.

Bien évidemment, nous n’avons jamais ignoré les modes de vie particuliers de certains. Si nous les avons trouvés étranges, nous n’avons pas discuté ou combattu leur liberté. Mais quelle idée absurde de vouloir les regrouper sous le nom de famille : la filiation n’est pas un jeu de poker où gagnerait le meilleur tricheur ! Je vois sur le site officiel que la loi votée par votre parlement reproduit à l’identique les dispositions de la précédente pour l’attribution de la médaille de la famille : les décorerez-vous lorsqu’ils auront acheté en nombre suffisant les enfants dont ils auront eu envie sur ces nouveaux marchés aux esclaves tels qu’il en existe déjà dans certains pays étrangers ?

Le paradoxe que vous mettez en place, par le libertarisme individualiste d’un côté, et l’ingérence de l’Etat d’un autre dans le domaine de l’éducation met en péril la notion même de famille. Vous voulez nous imposer des conceptions philosophiques partisanes et opposées à la vision traditionnelle de l’homme et de la famille dans les écoles sous le nom d’éducation sexuelle ou de morale républicaine. La famille telle que vous la définissez désormais ne serait plus la cellule de base de la société, apte à lui offrir la richesse humaine de demain ; elle est le produit d’un projet individualiste tributaire de conceptions personnelles.

 Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je prends la décision de vous renvoyer la médaille reçue sous la présidence de Monsieur Mitterrand. Cette distinction perd tout son sens dès lors que la famille ne correspond plus à ce qui est prôné par les valeurs qui en justifient l’attribution.

Je sais qu’un certain nombre de mères de famille qui partagent mon opinion vous renverront aussi leur propre médaille. C’est notre manière d’exprimer combien il serait incohérent de conserver une décoration qui n’est plus qu’un leurre dès lors qu’elle est vidée de sa valeur symbolique.

J’adresse une copie de cette lettre à Monsieur le Maire de Guidel, commune où je réside et où nous habitions déjà lors des naissances de nos neuvième, dixième et onzième enfants, commune à l’initiative de laquelle je dois d’avoir reçu cette décoration.

Je l’adresserai également à Madame le Ministre de la Famille et je diffuserai largement cette lettre afin de faire connaitre ma décision.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de la considération que je dois à votre fonction,

Madame Jean-Yves DE ROECK
née Françoise CATTA"

domingo, 12 de maio de 2013

O Papa Francisco é o Cardeal J. Bergolio? - por Nuno Serras Pereira

12. 05. 2012

Para muitos parecerá abstrusa, se não mesmo absurda a interrogação que titula este pequeno texto. Pois se foi o Cardeal Bergoglio que foi eleito e aceitou ser Papa é evidente que são a mesma pessoa, exclamarão. Que sejam o mesmo e único ser humano concedo-o facilmente, mas que o Papa Francisco seja o Cardeal Bergoglio nego-o categoricamente. De facto, ao aceitar o encargo que o colégio eleitor cardinalício, assistido pelo Espírito Santo (n. b. – a Doutrina da Igreja não ensina que seja o Espírito Santo a escolher os Bispos de Roma; mas sim que Ele concede a Sua assistência aos Cardeais eleitores; os quais poderão estar abertos ou fechados à Sua inspiração), lhe confiou, deixou, de ser Cardeal e passou a ser o Santo Padre. Daqui que o ensino, o Magistério, o governo, as entrevistas, etc., do Cardeal Bergoglio não se podem confundir com as do Papa Francisco I. É certo que todo o seu passado, principalmente como Bispo, pode ajudar a compreender o seu ensino e proceder, mas não é menos verdade que pode também ser uma dificuldade ou um estorvo para isso mesmo. Quem possua um conhecimento, ainda que superficial da história da Igreja e de teologia, sabe isto muito bem. Para não multiplicar os exemplos, recuando na história, basta lembrar que o Cardeal Ratzinger se manifestou contra a entrada da Turquia na União Europeia e que o Papa Bento XVI se pronunciou a seu favor; em cartas tornadas públicas, por consentimento dos próprios, um “líder” da Igreja Ortodoxa, amigo do Cardeal Ratzinger, escreveu ao Papa Bento XVI estranhando algumas das suas posições, que pareciam contraditórias com o que ele advogava enquanto teólogo e Cardeal; Bento XVI, na sua réplica, explicou que como Papa a sua vocação e missão tinha exigências e responsabilidades diferentes das de teólogo e Cardeal.


Jorge Bergoglio, como Cardeal e para alguns ainda mais como jesuíta (smile), não tem o carisma da infabilidade, muito menos numa mera entrevista; nem mesmo o Santo Padre o tem nessas circunstâncias. Ora na minha opinião, falível como é óbvio, o texto a que ontemfiz referência de Sandro Magister, tentando explicar a atitude actual do Papa Francisco, de se abster de distribuir a Sagrada Comunhão, com uma prática e entrevista sua, dada enquanto Cardeal, poderá gerar ruinosos equívocos; este teólogo vaticanista é lido no mundo inteiro, e seguido por eminentes teólogos, Bispos e Cardeais. Mais, estou em que a prática do Cardeal Bergoglio não era correcta e que a explicação que adianta na entrevista, que não é uma acto do seu Magistério Episcopal, padece de confusão ou de insuficiente compreensão doutrinal. Mas se o erro e a falha de entendimento são meus, renovo o pedido que ontem fiz: que me admoestem e corrijam. Não há nisto nenhuma espécie de ironia. Como não o há quando afirmo que submeto tudo quanto até hoje escrevi à autoridade da Santa Igreja e que estou disposto a que tudo seja reduzido a cinzas e lançado na imundície. Isto são declarações formais, sem sombra de astúcia ou simulação. Aliás, de há muito que escrevi, e tenho-o dito repetidamente, no dia em que alguém que seja dotado da autoridade para o fazer, me mandar que não escreva mais, fá-lo-ei imediatamente; poderei depois recorrer a instâncias superiores para verificar se a decisão é ou não confirmada; mas obedecerei prontamente, assim Deus me conceda a Sua Graça.


Variadíssimos leitores tiveram a amabilidade de me escrever no seguimento do texto que ontem enviei, uns agradecendo, outros louvando, outros ainda injuriando-me. A todos estou grato, principalmente aos que me acoimaram de soberba desmedida, gerador de hereges, etc., mais lhes fico reconhecido se rezarem por mim. Porém, apesar das arguições me serem proveitosas, parece-me que talvez não fosse pior que me enviassem textos argumentativos, mostrando-me os erros em que possa ter incorrido e explicando-me por que não tenho razão.


Acresce que alguns estão persuadidos de que a única coisa que me move é a defesa da vida. Estão enganados. A defesa da Fé, a Salvação das almas e da Santidade Eminentíssima da Eucaristia, raiz, centro, e cume da Igreja e de toda vida cristã são, julgava que era totalmente claro, o móbil essencial do que ontem redigi. Embora não ignore, como podia fazê-lo?, a defesa da vida que de resto, como o demonstrou, recentemente, com uma clareza e inteligência raras o Arcebispo G. Crepaldi, está intimamente vinculada com essas realidades.


Há, nos dias que correm, uma indiferença arrepiante para com as profanações e os sacrilégios eucarísticos. Chego a interrogar-me se muita gente, inclusive alguns prelados, acreditam mesmo (ou no mínimo se têm uma consciência suficiente) na Presença Real, na Majestade infinita de Deus, na gravidade do pecado mortal.


Pode um Papa ser corrigido? Desde que S. Pedro, o primeiro e o maior entre todos, esse sim directamente escolhido por Cristo, o foi, primeiro por um galo e depois por S. Paulo, não se vê razão para que outro não o possa também ser. Tem acontecido ao longo da história da Igreja.

Il principio della difesa della vita umana e l'impegno pubblico della fede cattolica - di Arcivescovo Giampaolo Crepaldi

Roma, (Zenit.org)

L'intervento di monsignor Giampaolo Crepaldi, arcivescovo di Trieste, al convegno per la Marcia per la vita, che si è svolto oggi all'Ateneo Pontificio Regina Apostolorum

1. Dedico questo mio intervento ad una riflessione sulla centralità del tema della difesa della vita umana fin dal concepimento per la Dottrina sociale della Chiesa e, in generale, per continuare a permettere che la religione cattolica abbia un ruolo pubblico, come deve necessariamente avere1. Ritengo importante situare la riflessione sulla difesa della vita, anche quella condotta dal punto di vista scientifico-medico come viene fatto in questo convegno, dentro la Dottrina sociale della Chiesa, ossia dentro il rapporto della Chiesa con il mondo. Perché in questo consiste il ruolo pubblico della fede cattolica, che non parla solo all’interiorità delle persone, ma esprime la regalità di Cristo anche sull’ordine temporale e attende la ricapitolazione di tutte le cose in Lui, Alfa e Omega. La regalità di Cristo ha un significato spirituale2, certamente, ma ne ha anche uno cosmico e sociale. Senza questa dimensione pubblica, la fede cattolica diventa una gnosi individuale, un culto non del Dio Vero ed Unico ma degli dèi, una setta che persegue obiettivi di rassicurazione psicologica rispetto alla paura di essere “gettati” nell’esistenza.

2. Innanzitutto il tema della difesa della vita porta con sé il messaggio della natura. Ci dice che esiste una natura e, in particolare, una natura umana. Non ci sono altre motivazioni valide per chiedere il rispetto del diritto alla vita e, per contro, chi non lo rispetta è perché nega l’esistenza di una natura umana o la riduce ad una serie di fenomeni governati dalla necessità. La vita, invece, ciriconduce alla natura orientata finalisticamente, come lingua, come codice3. La nostra cultura ha perso l’idea di fine4. Ha cominciato a perderla quando Cartesio ha interpretato il mondo come una macchina e Dio come colui che ha dato un calcio al mondo, o forse anche prima. Oggi viviamo in una cultura post-naturale, come dimostra ampiamente il perversare dell’ideologia del gender5, da vedersi come una cultura post-finalstica. Il principio di causalità, che nella filosofia classica, era connesso con quello di finalità, se ne è staccato. La realtà non esprime più un disegno ma solo una sequenza di cause materiali. Rilanciare una cultura della difesa della vita significa allora anche recuperare la cultura della natura e la cultura dei fini.

3. Il concetto di natura porta con sé la dimensione dell’indisponibile. Se la natura è “discorso” e “parola”, essa esprime un senso che ci precede. Non siamo solo produttori di parole, siamo anche uditori della parola che promana dalle cose, dalla realtà, dalla sinfonia dell’essere. Ammettere la vita come dono inestimabile significa riconoscere che nella natura c’è una parola che ci viene incontro e che ci precede. Ogni nostro fare deve tener conto di qualcosa che viene prima: il ricevere precede il fare6. C’è qualcosa di stabile prima di ogni divenire. Negare la natura apre la porta culturale alla manipolazione della vita, perché viene meno la dimensione dell’accoglienza e della gratitudine. Non si è accoglienti e grati nei confronti di ciò che produciamo noi, ma solo di ciò che ci viene incontro e si manifesta come un dono di senso. Se questa dimensione viene meno a proposito della vita nascente si indebolirà anche in tutte le altre situazioni della vita e la società perderà inesorabilmente la dimensione della reciproca responsabilità, come afferma la Caritas in veritate al paragrafo 287.

4. Se la natura è un discorso che ci interpella non ne è però il fondamento ultimo. La natura non dice mai solo se stessa. La vita nascente non dice mai solo se stessa. E’ discorso che rimanda ad un Autore. Anche nella persona umana nessun livello dice solo se stesso e non c’è nulla nell’uomo di esclusivamente materiale. Nessun livello della realtà è pienamente comprensibile rimanendo al suo proprio livello. Quando pretendiamo di considerare qualcosa solo al suo livello finisce che non la consideriamo più nemmeno a quel livello. Il Cardinale Caffarra, questa mattina, ha concluso la sua Lezione con una citazione da Gómez d’Ávila8, autore che riprendo qui volentieri anch’io: «Quando le cose ci sembrano essere solo quel che sembrano, presto ci sembreranno essere ancor meno. La natura rivela il Creatore, si presenta non solo come discorso ma anche come “discorso pronunciato”, come Parola. Quando si è tentato di staccare la natura dal Creatore si è finito per perdere anche la natura. Quando si vuole staccare il diritto naturale dal diritto divino si finisce per perdere anche il diritto naturale. Quando si stacca la dimensione fisica della persona dalla sua dimensione spirituale e trascendente si finisce per non tutelare più nemmeno la sua dimensione fisica. Se si pensa che la natura dica solo se stessa finisce che la natura non ci dice più niente. Oggi la vita nascente rischia di non dire più niente, ossia di non venire nemmeno più compresa come vita nascente, ma come semplice processo biologico. Nei suoi confronti ci si comporta sempre più come produttori piuttosto che come uditori. Ma non è la natura a non dirci più niente, è la nostra cultura che ha perso il codice per comprenderla. E questo codice non è solo un alfabeto umano.

5. Allora il tema della difesa della vita rimanda alla natura, rimanda a quanto ci precede e rimanda al Creatore. Difendere la vita è difendere la vita, ma è anche fare un’operazione culturale alternativa alla cultura attuale: ricominciare a parlare di un ordine e non solo di autodeterminazione. C’è un ordine che ci precede voluto da un Ordinatore. Il Creato è un ordine e non un mucchio di cose gettate a caso. Questo ordine è ordinato ed ordinativo, ossia esprime un dover essere e un dover fare. In altre parole è un ordine morale. Se quello ontologico è un ordine, non può non tradursi in un ordine morale9. Eliminato il bene ontologico non c’è più spazio per il bene morale. All’ordine morale radicato nell’ordine ontologico appartiene anche la società, la convivenza umana. Ecco perché il tema della difesa della vita è centrale per la costruzione della convivenza umana degna della dignità naturale e soprannaturale della persona. Ecco perché - credo di poter dire – negli elenchi dei cosiddetti “principi non negoziabili” che in varie occasioni il Sommo magistero della Chiesa ha formulato, il principio del rispetto della vita figura sempre al primo posto e non manca mai.

6. Solo se c’è una natura, e solo se questa natura è in sé un discorso, è possibile l’uso della ragione. Parlo qui non della ragione misurante i fenomeni, ma della ragione che scopre orizzonti di senso. Solo se l’ordine sociale si fonda su una simile natura è possibile l’uso della ragione pubblica. Viceversa, si avrà solo la ragione procedurale10. Si capisce quindi perché la difesa della vita abbia una importanza fondamentale per ricostruire la possibilità stessa di un uso pubblico della ragione. Ed infatti – lo vediamo – la negazione del dovere pubblico di proteggere la vita nascente nasce da una diserzione della ragione ad essere ragione pubblica, riducendosi a ragione privata. La verità accomuna, le opinioni dividono. E’ molto significativo che anche filosofi come Habermas abbiano di recente riconosciuto la fondamentale importanza del concetto di natura11, visto ancora in senso non pieno, ma comunque tale da riconoscere i limiti di una ragione solo procedurale, con il che il dialogo pubblico è inquinato in partenza.

7. L’uso pubblico della ragione è di fondamentale importanza per il ruolo pubblico della fede cattolica. Questa, infatti, non trasferisce immediatamente il diritto rivelato nel diritto civile, ma si affida al diritto naturale, quindi al concetto di natura e di ragione pubblica12. A quest’ultima spetta il compito di riconoscere l’ordine sociale come un discorso finalistico sulla convivenza umana. La fede non si sostituisce alla ragione. Ma non la abbandona nemmeno a se stessa. Se non c’è ordine naturale non c’è ragione pubblica, se non c’è ragione pubblica non c’è dialogo pubblico tra ragione e fede. Se non c’è dialogo pubblico tra ragione e fede non c’è dimensione pubblica della fede cattolica. Se non c’è dimensione pubblica della fede cattolica non c’è la fede cattolica. Lo riscontriamo: man mano che la ragione si privatizza anche la fede si privatizza. Se il credente, quando entra nella pubblica piazza, deve rinunciare alle ragioni della propria fede, alla fine pensa che la propria fede non abbia ragioni. Ma senza ragioni viene meno non solo il versante pubblico della fede, bensì anche quello personale ed intimo. Ecco perché il tema della difesa della vita umana fin dal concepimento è fondamentale per mantenere e sviluppare il dialogo tra la ragione e la fede. E, come si sa, proprio in questo consiste la Dottrina sociale della Chiesa.

8. Da queste semplici e sintetiche osservazioni risulta tutta l’importanza non solo della Marcia di domani, ma anche di questo convegno. Tutta l’importanza del multiforme impegno di chi mi ascolta e delle realtà associative che ognuno di voi ha dietro di sé, a difesa della vita umana nascente. Risultano anche, per contrasto, le gravi conseguenze che un affievolimento di questo impegno porta con sé, e non solo in ordine al tema specifico, appunto la difesa della vita, ma anche in ordine alla vita della fede. La fede nella vita è benefica anche per la vita della fede. Per ottenere questo risultato è necessario collocare il tema della difesa della vita dentro la Dottrina sociale della Chiesa, come del resto ha fatto il Magistero a cominciare dalla Evangelium vitae. In questo caso non si chiude il tema della vita dentro un recinto. In realtà così facendo lo si colloca là dove la Chiesa si interfaccia con il mondo e dove ragione pubblica e fede pubblica dialogano tra loro dentro l’unità della Verità.

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NOTE

1 Ho illustrato le ragioni teologiche del ruolo pubblico della fede nel primo capitolo del mio libro Il Cattolico in politica. Manuale per la ripresa, Cantagalli, Siena 20122.
2 Come ha detto Benedetto XVI in Messico nel Discorso a León del 25 marzo 2012.
3 Della natura umana come “lingua” ha parlato, per esempio, Benedetto XVI nel Discorso ad un gruppo di Vescovi degli Stati Uniti in visita “ad limina”del 19 gennaio 2012-
4 Cf R. Spaemann-Reinhard Löw, Fini naturali. Storia e riscoperta del pensiero teleologico, Ares, Milano 2013.
5 Cf G. Crepaldi e S. Fontana, Quarto Rapporto sulla Dottrina sociale della Chiesa nel mondo - La colonizzazione della natura umana, Cantagalli, Siena 2012.
6J. Ratzinger, Introduzione al cristianesimo. Lezioni sul Simbolo apostolico, dodicesima edizione con un nuovo saggio introduttivo, Queriniana, Brescia 2003, pp. 41. Ho ritenuto di dover interpretare l’intesa enciclica di Benedetto XVI Caritas in veritate in questa chiave: G. Crepaldi, Introduzione a Benedetto XVI, Caritas in veritate, Cantagalli, Siena 2009, pp. 7-42.
7 «Se si perde la sensibilità personale e sociale verso l’accoglienza di una nuova vita, anche altre forme di accoglienza utili alla vita sociale si inaridiscono” (Benedetto XVI, Lett. Enc. Caritas in veritate n. 28).
8 In margine a un testo implicito, Adelphi, Milano 1996.
9 Lo spiega molto bene J. Pieper in La realtà e il bene, Morcelliana, Brescia 2011.
10 G. Crepaldi, Ragione pubblica e verità del Cristianesimo negli insegnamenti di Benedetto XVI, in G. Crepaldi, Dio o gli dèi. Dottrina sociale della Chiesa, percorsi, Cantagalli, Siena 2008, pp. 81-94.
11 M. Borghesi, I presupposti naturali del poter-essere-se-stessi. La polarità natura-libertà di Jürgen Habermas, in F. Russo (a cura di), Natura cultura libertà, Armando, Roma 2010.
12 Benedetto XVI, Discorso al Reichstag di Berlino, 22 settembre 2011.

Primera vez en el mundo: Operan en el vientre materno a bebé con obstrucción en laringe

BARCELONA, 10 May. 13 / 11:42 am (ACI/Europa Press).- Los hospitales de Sant Joan de Déu de Esplugues de Llobregat y Clínic de Barcelona (España) han operado por primera vez en el mundo con éxito a un feto de 21 semanas que tenía una obstrucción en la laringe, una patología que en la mayoría de las ocasiones acaba con la muerte antes de nacer.

La operación, que tuvo lugar el 14 de marzo de 2012, se ha dado a conocer este jueves, diez meses después del nacimiento del niño, llamado Gonzalo, que lleva una vida normal y sin secuelas.

La paciente fue enviada a Barcelona desde el Hospital de Cartagena, donde detectaron que el feto tenía los pulmones muy dilatados y ello comprimía el corazón y podía derivar en un fallo cardiaco.

"Dábamos todo por perdido, nos dijeron en Cartagena que teníamos que abortar, pero que antes fuéramos a Barcelona", ha relatado Francisco, el padre del bebé, ante los medios de comunicación.

En Barcelona, los médicos confirmaron que la laringe del feto estaba totalmente obstruida, lo que impedía que los pulmones expulsaran sus secreciones por la tráquea, y ofrecieron a los padres una intervención para desobstruir la laringe, algo que se había intentado tres veces en el mundo sin éxito.

El equipo de cirugía fetal de Sant Joan de Déu y del Clínic operó el feto en el vientre de la madre, introduciendo un fetoscopio --un endoscopio especial de sólo 3 milímetros de grosor-- que confirmó que la laringe estaba obstruida por una membrana que, posteriormente, perforaron y eliminaron.

El jefe del servicio de cirugía fetal, Eduard Gratacós, ha explicado que "la operación se estuvo preparando durante una hora y media para inmovilizar al feto y colocarlo en la posición idónea, y la cirugía en sí duró tan sólo 22 minutos".
Esta es la primera vez en el mundo que se desobstruye una laringe en un feto en el vientre materno, una operación "que es muy compleja ya que es difícil llegar a la tráquea sin romper nada", ha dicho Gratacós.

La obstrucción laríngea es una malformación extraña que provoca la muerte a la mayoría de fetos que la sufren, y los que sobreviven acaban falleciendo o con secuelas muy graves, ya que el tejido pulmonar queda gravemente dañado.

Attacking the Roots of Abortion - By Don Murray

In HPR

What is really required … is to address the thought processes and motivations that prompt people to seek abortion as a solution to a personal problem that should not have occurred in the first place

Catholics, and our counterparts in other religions, are making headway in the struggle against abortion.  Women coming to clinics seeking abortion have often been convinced to turn around and plan to give birth to the baby.  Legislatures in many states have thrown up roadblocks by introducing requirements such as time delays, requiring parental consent, or requiring a woman to view a sonogram of the developing baby before going ahead with a planned abortion.  Court action has often been taken in cases of underage girls being coached on how to falsify their story and in cases where girls have been transported across state lines to locations where abortion was legal.  A few states have even denied funding to Planned Parenthood, the nation’s largest abortion provider.  And, through C-FAM, we have been fighting the abortion agenda in the halls of the United Nations.
The publicity front in the abortion war has also been moving ahead, with a concentration on young women and on ethnic groups that have statistically higher rates of abortion.  Pro-life inserts are placed in college newspapers, presentations of photos showing the true nature of abortion are given on college campuses, a film has been produced referring to abortion as black genocide, and a campaign is under way to introduce pro-life literature into barber shops in minority neighborhoods.
The success of the overall effort can be realized from the fact that the numbers of abortion clinics and abortion providers have been sharply reduced, especially in rural areas.
But the effort thus far has been aimed at preventing the act of abortion itself or reducing the numbers of abortions performed.  What is really required, however, is to address the thought processes and motivations that prompt people to seek abortion as a solution to a personal problem that should not have occurred in the first place.
The first of these attitudes and motivations is the widespread acceptance, and widespread practice, of contraception, even among Catholics.  When the Obama administration targeted Catholics and used a mandate to force many Catholic institutions to fund contraception for all their employees, the Catholic bishops responded on the freedom of religion aspect of the issue, but contraception is itself a major moral problem to which the Church has not been giving proper attention for several decades.
People develop a mistaken idea that contraception prevents pregnancy 100 percent of the time, and when an unforeseen pregnancy does occur, they are tempted to resort to abortion.  The Guttmacher Institute reported in 2009 that 54 percent of abortions were performed on women who had used contraceptives in the month before they became pregnant.  The United States Supreme Court in 1992 (Casey v. Planned Parenthood), based a judgment against allowing obstacles to abortion on the very fact that people rely on abortion when contraception fails.
There is an abundance of evidence as to why contraception is morally wrong, beginning with God’s striking Onan dead for using it (Gen 38:9-10), continuing through the earliest Church tradition (the Didache), and the writings of numerous Church Fathers and Popes, right up to Vatican Council II (Gaudium et Spes 48, 50).
In addition to the moral arguments are the harmful natural effects – the increase in adultery due to the lessening of the fear of pregnancy; the resulting increase in divorce, leading to an increase in the number of women forced to be single mothers living in poverty; and, associated problems of their children receiving poorer education, making them vulnerable to incentives toward delinquency and crime; the decline in men’s respect for women; and the tendency of governments to institute population control measures, including forced abortions.  Besides these sociological effects, there are still others – the fact that contraceptives do not prevent the transmission of venereal disease, the damage to reproductive systems from water supplies that contain runoff from the urine of women using the pill, and the damage to Social Security and Medicare because fewer young people are entering the work force, resulting in the fact that contributions are insufficient to match the outlays to retirees.
But the objective of the Catholic Church goes beyond preventing a host of worldly problems.  The reason for the Church’s existence is to help people to gain heaven, but contraception prevents children from even existing. Couples who seek the pleasure of sex, without its natural consequences, are acting in a way that’s directly opposed to their achieving salvation.
The most direct result of using contraception is the fact that it violates the very purpose of sexuality.  When one wants to find the purpose of anything, it is necessary to consider what it does that nothing else does.  In the case of sexuality, it’s procreation.  Nothing else in nature accomplishes that.  Using this God-given faculty in a way that deliberately frustrates its God-intended result is a direct offense against the Creator, who wishes the couple to accept this new human being, and to raise this child in a way that will lead all three of them to life with God.  So, life-long monogamous marriage is the proper and necessary environment for the exercise of sexuality.
Natural Family Planning (NFP) is not the universal solution. In the very encyclical in which he proclaimed that contraception is immoral, Pope Paul VI also declared that NFP is allowable only under certain conditions – medical, psychological or financial – that make it permissible for a married couple to restrict their marital acts to times when procreation is not likely to occur (Humanae Vitae 16 and 10).  While today’s financial environment could mean that more couples qualify now than forty years ago, Pope Paul made it very clear that NFP is not a universal solution for everyone.
But while procreation is the very purpose of sexuality, then the concept of recreational sex, so widely accepted today, is a fundamental component of the attitudes and beliefs that lead to abortion.  When a person is open to the idea that sex is primarily recreational, they seek to explore it, at first vicariously, by means of pornography, and then with actual, contracepting partners, either in one-night stands, or in an ongoing arrangement of cohabitation.  Very often, it leads to abortion.
Contraception, with its underlying concept of recreational sex, has also led to the movement on the part of homosexual people to have their lifestyle, and their relationships accepted, and even considered to be marriage. After all, if heterosexual people can enjoy the pleasure of sex while preventing the birth of children, then it’s difficult to justify the belief that people who cannot have children should be forbidden to have sex.  But our willingness to accept people with same-sex attraction as human beings, and as God’s children, does not mean that one should condone actions that God himself punished with fire and brimstone at Sodom and Gomorrah.
So, we see that abortion, horrible as it is, is just the tip of the iceberg that consists of a series of evils, threatening the salvation of everyone in today’s world.  The notion of recreational sex is a major part of the problem.  So, how must we conduct this part of the fight?
Obviously, we have to publicize arguments regarding the purpose of sexuality, plus the nature and the purpose of marriage.  We must add to this the reasons why contraception is wrong, both the harmful natural effects that apply to everyone, including secularists, and also the evidence from Sacred Scripture and Sacred Tradition that applies to Catholics and to other Christians.  Parishes need to insure that these are dealt with properly in pre-Cana meetings, in adult education, in training for parents of children and of teen-agers, and in RCIA classes. Instructors in Catholic schools, and in CCD classes, must be properly trained. Catholic high schools and colleges must also ensure proper proclamation of the message.
These must be accompanied by strong opposition to pornography, insisting on proper enforcement of laws that are in effect, plus seeking more restrictions on the distribution of prurient material through the Internet, on television, in magazines, and other media outlets.
But dissemination of the message is the easy part.  It will be more difficult to gain acceptance of the message, given that people have become accustomed to a lifestyle built around the concept of recreational sex. The Church has been silent too long regarding the expression of that lifestyle through contraception.
Just as there were a series of issues underlying abortion, there is another series of issues involved in convincing people what they need to do, for their own salvation, and to overcome the evils throughout society.
The first obstacle that needs to be addressed is the loss of respect for the authority of the Church.  Catholics need to be reminded that Christ’s words to Peter included:  “I will give you the keys to the kingdom of heaven. Whatever you bind on earth shall be bound in heaven; and whatever you loose on earth will be loosed in heaven” (Matthew 16:19).  This authority given to Peter and his successors involves morality as well as doctrine.
Many baptized Catholics intellectually accept the Church’s right to promulgate the moral law but do not act according to what they have been taught.  They rationalize it, finding ways to justify acting as they want, rather than as they ought.  Rationalization involves a misuse of conscience. These people must, therefore, be led to a proper understanding of conscience as a matter of discerning through the intellect, and not a matter of deciding for themselves through the will, influenced by feelings.
But for other baptized Catholics, who do not accept Church authority, the obstacle is a failure of faith, as people question the right of God himself to direct their activity, having been led by a secular world to think of themselves as subject to no one, with an unlimited right to do as they want.  They need to be brought to realize their own limitations, that they did not bring themselves into this world, and that their existence and their well-being depend on others.  They need also to recognize Christ as divine, possessing the nature and authority of God, who came into our world to redeem it, and to point out for us the way to eternal life with him by leading an earthy life based on his teachings.
Apologetics, giving the reasons for the truths the Church teaches, is a necessary first step. It is necessary for presenting the evidence for Christ’s divinity, and it is necessary also for showing that the Catholic Church is the instrument for proclaiming his message, thus showing people the reasonableness of faith.  From there, one can go on to show that the Catholic Church is the one founded by Christ; that the moral law is essentially the road map to salvation; and how to make the proper use of conscience.  All Catholics, but especially parents and teachers, should be trained in the essentials of apologetics.  But apologetics, necessary as it is, must be accompanied by prayer, and a spirit of sacrifice, on the part of those who already believe, all for the sake of conversion of others, that they may be led to realize these truths.
It’s a campaign that needs to be waged on many fronts simultaneously.  The essential theme that needs to permeate the entire effort is love that includes forgiveness.  Christ came into our world out of love for us, precisely to redeem every member of the human race by means of the sacrificial offering of himself on Calvary.  His action there included a prayer that his persecutors might be forgiven, and his promise of Paradise for the repentant thief.  Then, at his first meeting with the eleven remaining apostles, he even gave them the authority to forgive sins against him.
Besides making our salvation possible by his suffering and death, Christ also told us how to achieve salvation, telling us that we must live out the Ten Commandments internally, as well as externally. He gave us the Beatitudes, and the instruction of more than a score of parables.  Christ went even further, by giving us the means of gaining salvation, through the sacraments.  Three of these are especially relevant in combating abortion.
The Sacrament of Reconciliation re-unites the repentant sinner with Christ and his Church.  For one who is truly sorry for offending God, resolved to avoid further sinful acts, thoughts and words, and willing to make restitution for damage done to others, the sincere and complete confession of the sins can bring total forgiveness for multiple abortions, for decades of contraceptive acts, and indulgence in pornography, as well as for other sins they have committed.  A loving Christ is, thus, applying to an individual the fruits of his sacrifice on Calvary.
But sexual abuses, especially pornography and contraception, frequently become addictions, difficult to overcome, so a person needs special help to fight their way back to a moral way of life.  The Sacrament of Holy Eucharist provides that help.  A loving Christ comes personally to the individual, and he himself is the special food that builds up spiritual strength for the struggle against the temptations that inevitably will return.  Frequent reception of Holy Eucharist, even daily if possible, together with quick returns to the Sacrament of Reconciliation, if lapses should occur, can help the person to overcome eventually their long-standing inclinations and weakness.
But there is yet another sacrament that is especially relevant to the struggle against abortion, and that is the Sacrament of Matrimony.  One of the promises the couple makes at the marriage ceremony is to accept all the children God may send them.  A person normally receives this sacrament only once, in contrast to Reconciliation and Holy Eucharist which should be received frequently. But the effects of marriage are constantly renewed throughout life in order to assist the couple in the day-to-day effort to live out their vocation to love each other, and to love the children God sends them, in a way that will bring all of them to be with him.  Given the realities of human nature, and the fact that we frequently offend others, the act of forgiveness—which we often need to request, as well as to extend—is a necessary feature of a healthy married life.
We began this discussion by trying to find the means to attack abortion at its roots, and what we have arrived at is a Catholic way of life, and the day-by-day effort of married persons to live that life.  And that’s exactly the point.  When one is truly convinced that sex is not for pleasure, but for children; and that marriage is a vocation for bringing up children, one is much better able to resist the lures of pornography and of contraception. Those who do not practice contraception, are far less likely to seek abortion.  Even if chemical abortions are increasing to fill the gap left by the decline in surgical abortions, the same arguments apply.
The Catholic concept of marriage—involving the commitment of one’s very life to serve God in the small community of husband and wife, pledging their mutual love exclusively until death, and sharing their love with the children their love brings about—is an ideal way of life that others do not possess, but which they would really want to have if they can be brought to recognize its value.  It must be presented to them in a way that leads them to that recognition.  This way of life is based on faith in God and his Son, Jesus Christ. It is recognizing the love he has shown to us. It is appreciating the Church he has given us. It is thankful obedience to the rules pointed out by his Church. And, it is the willingness to direct one’s life according to his will for us, so that we may eventually experience the eternal happiness he holds out for us.
It is a matter of carrying out the fundamentals of Catholic life in a humble, prayerful way, driven by a lively faith that expresses itself in love, and then evangelizing others from that point of view.


sábado, 11 de maio de 2013

Carta aberta ao Cardeal Jorge Bergoglio - por Nuno Serras Pereira



11. 05. 2013

Eminentíssimo Cardeal Jorge Bergoglio, Arcebispo de Buenos Aires, escrevo-lhe esta missiva na esperança de que o Deus eterno, para o qual não há tempo e que todos os tempos Senhoreia, providencie, se assim for do Seu agrado, que dela tome conhecimento, ainda na sua condição cardinalícia.

Soube ontem, por um texto do vaticanista Sandro Magister, que vossa Eminência em circunstâncias várias se recusava a distribuir a Sagrada Comunhão, deixando esse ministério aos seus assistentes, em virtude do aproveitamento, ou manipulação, que pecadores públicos, de vida dupla, podiam fazer da publicitação da recepção do Santíssimo Sacramento, por suas augustas mãos de Pastor.

Em primeiro lugar, é com imensa alegria que agradeço a Vossa Eminência o desmascaramento desassombrado que faz, contraditando liminarmente aqueles, escassíssimos, seus confrades que aberrantemente advogam exactamente o contrário, a saber, que a recusa da Sagrada Comunhão aos pecadores públicos, tais como, por exemplo, políticos abortófilos e eutanazis, seria uma manipulação política da Eucaristia! É extraordinário até onde pode chegar a cegueira obstinada de “príncipes da Igreja” cuja obrigação e amor os deveria colocar na linha da frente na salvaguarda e defesa da Sacralidade três vezes Santa da Eucaristia, e no cuidado diligente do bem e da Salvação das almas, que, como ensina S. Pedro em uma das suas cartas (1 Pe 1, 9), é o fim da nossa Fé. Também o Código de Direito Canónico o afirma no seu último cânone (n º 1752): “ … a salvação das almas … deve ser sempre a lei suprema na Igreja”.

Será preciso ainda recordar que a proibição de dar a Sagrada Comunhão a pecadores públicos deriva da Lei Divina e que, por isso mesmo, nenhuma, NENHUMA, autoridade eclesiástica a pode ignorar, mudar ou dispensar?

Perdoará, Vossa Eminência, mas a par do contentamento fui assaltado por algumas estranhezas que se transformaram numa perplexidade tamanha que não consigo, por mim próprio, encontrar luz suficiente para dela sair.

Antes, porém, de as expor quero firmissimamente afirmar que tudo quanto escrevo ou digo submeto à autoridade da Santa Igreja Católica, Apostólica, Romana, e ao “Doce Cristo na terra”, para usar a expressão bem conhecida de Santa Catarina de Sena, isto é o sucessor de Pedro, o Santo Padre, o Papa Francisco.

Direi agora o que estranho. 

a) Em primeiro lugar, no excerto transcrito por Sandro Magister, Vossa Eminência apresenta dúvidas - “difíceis de comprovar” – quanto à pecaminosidade pública daqueles a quem poderia recusar a Sagrada Comunhão. No final, porém, dá-los como hipócritas e argúi-os de duplicidade. Ora, com o devido respeito, ou se tem uma certeza moral firme ou então impõe-se não lançar suspeitas generalizadas. 

b) No entanto, poder-se-á dar o caso da incerteza de Vossa Eminência se alicerçar na suposição de que se poderão ter arrependido e confessado, com o devido propósito de emenda. Mas Vossa Eminência não ignorará que um pecador público, para além do arrependimento verdadeiro e da confissão bem-feita, não poderá abeirar-se publicamente da Sagrada Comunhão sem uma retractação, por palavras ou/e por obras, que manifeste a todos a sua mudança de vida. Caso assim não seja, provocará escândalo, no sentido em que induzirá os outros em pecado.

c) Perdoará Vossa Eminência, mas embora seja totalmente compreensível o abster-se de dar a Sacratíssima Comunhão, com o propósito de evitar manipulações maquiavélicas (Maquiavel, aconselha este tipo de manobras) deste Augustíssimo Sacramento, creio ser muitíssimo importante recordar que a Personagem principal não é o Cardeal Jorge Bergoglio, mas sim o seu Senhor, Jesus Cristo, Deus humanado, que se faz inteiramente presente, em aparências de humildade, na Hóstia Consagrada. Por isso, o que é gravíssimo não é tanto que a foto mostre Vossa Eminência, mas que ela mostre Jesus a ser “comungado” por quem é publicamente indigno, independentemente de quem administra a Sagrada Comunhão. O facto de Vossa Eminência se abster de a conceder mas de autorizar os seus ministros a fazê-lo, inclusive nas Missas por si Presididas, parece-me, salvo o devido respeito, um grande absurdo e um atropelo grosseiro da Lei Divina, caso se trate, já se sabe, de pecadores públicos.

Peço a Deus que se estou errado no que escrevo, não só neste texto mas em todos os demais, seja condenado como irresponsável e tudo seja arrojado nos fétidos esgotos nauseabundos; mas principalmente que seja esclarecido, admoestado e corrigido, não só para meu proveito mas também para o de todos a quem possa ter desencaminhado.