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quarta-feira, 17 de julho de 2013

Una Legge Francese obbligherá i Provider Internet a Denunciare Chiunque Critica il "Matrimonio" Gay - di Leone Grotti

In BB

La ministra dei Diritti delle donne, Najat Vallaud-Belkacem, ha presentato in Francia il suo progetto di legge per favorire "l'uguaglianza tra uomini e donne". Tra le tante disposizioni previste, ce n'è una che farà discutere: quella che obbliga i provider di internet (i corrispettivi francesi di Fastweb o Tiscali) a denunciare tutto ciò che su internet ha un contenuto sessista o omofobo.

DELAZIONE OBBLIGATORIA
La proposta è contenuta nell'articolo 17 del progetto di legge, già ridefinito "delazione per tutti". Oggi i provider di internet non sono responsabili di ciò che viene pubblicato sul web tramite i servizi da loro offerti. Se la legge passerà, i provider dovranno bandire espressioni che inneggino a crimini contro l'umanità o incitino all'odio. Per questo dovranno rendere disponibile agli utenti un dispositivo di allarme con il quale questi potranno segnalare al provider un contenuto offensivo. A questo punto, il provider «dovrà obbligatoriamente informare in modo tempestivo le autorità pubbliche competenti degli atti illeciti segnalati». Se non lo faranno, e questa è una delle novità, i provider stessi saranno ritenuti responsabili e perseguibili penalmente.

OMOFOBIA
Tra le «nuove linee guida» su che cosa significhi «incitamento all'odio», ecco la seconda novità, la ministra Vallaud-Belkacem ha inserito le espressioni «sessiste, omofobe e discriminatorie verso i disabili». Se passerà la legge, dunque, ogni frase pubblicata su internet ritenuta "omofoba" dovrà essere denunciata obbligatoriamente.

Vista la reazione sproporzionata della polizia francese e del governo Hollande alle proteste contro il matrimonio gay, con l'eclatante condanna a quattro mesi di prigione del giovane Nicolas, e l'interpretazione corrente del termine "omofobia", che comprende tutte le opinioni che si oppongono alla legge Taubira sul matrimonio per tutti, si può star certi che dal giorno dell'approvazione della "legge sull'uguaglianza tra donne e uomini" verranno denunciate decine e decine di persone al giorno in Francia come "omofobe". Dal matrimonio per tutti alla delazione per tutti.

Nota di BastaBugie: si è costituito il gruppo degli "Hommen", ragazzi con la maschera bianca che a torso nudo manifestano pacificamente la loro contrarietà alle nozze gay imposte dal presidente Hollande. Tra i tanti video presenti in internet ve ne proponiamo uno relativo alla preannunciata incursione durante la finale del torneo di tennis al Roland Garros. Si conclude con l'arresto di 11 giovani.

Da notare che quando le Femen sono entrate a seno nudo nella cattedrale di Notre Dame a Parigi nessuna di loro è stata arrestata nonostante la nudità e il vilipendio di un luogo religioso fortemente simbolico. Ricordiamo che le Femen sono approvate dal presidente Hollande e sono a favore dei matrimoni gay.
 





terça-feira, 2 de julho de 2013

Loi de refondation de l’école : comment le "gender" sera introduit dans les programmes - par Elizabeth Montfort

In Libertépolitique

Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République a été adopté mardi 25 juin en deuxième lecture au Sénat. Discrètement, puisque c’est le texte même de l’Assemblée nationale qui a été repris sans modification.

Les Français retiendront la création de 60 000 postes supplémentaires d’enseignants. Mais l’essentiel n’est pas là. Pour mieux saisir l’esprit de la loi, il faut se souvenir des déclarations du ministre de l’Éducation nationale, car pour lui, l’école est bien le lieu de son action politique :
« C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin (La Révolution française n’est pas terminée, Seuil, 2008, p. 195.)
« C’est bien une nouvelle naissance, une transusbtantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi (op.cit. p. 18).
Et Présentant son projet de morale laïque :
« Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… » (Journal du Dimanche, 2 septembre 2012).

Au nom de la lutte contre l’homophobie

Enfin, la lettre du ministre adressée aux recteurs d’Académie, le 4 janvier 2013, est particulièrement explicite :
« Le gouvernement s'est engagé à s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d'une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles. L'engagement de notre ministère dans l'éducation à l'égalité et au respect de la personne est essentiel et prend aujourd'hui un relief particulier. Il vous appartient en effet de veiller à ce que les débats qui traversent la société française ne se traduisent pas, dans les écoles et les établissements, par des phénomènes de rejet et de stigmatisation homophobes.
J'attire à ce titre votre attention sur la mise en œuvre du Programme d'actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre. »
La référence LGBT

Ce programme rédigé avec des associations militantes comme l’Inter-LGBT et présenté le 31 octobre 2012 servira de référence à tous les autres programmes du ministère : éducation à l’égalité fille/garçon, lutte contre les stéréotypes et contre l’homophobie.

Ainsi, « l'apprentissage de l'égalité entre les garçons et les filles est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et d'autres modèles de comportement se construisent ».

Dans ce but, l’ABCD-Égalité sera expérimenté dans dix académies en septembre prochain, avant de s’étendre à toute la France en septembre 2014. Ce programme s’adresse à l’ensemble des élèves de la grande section de maternelle au CM2 et à leurs enseignants et vise à déconstruire des stéréotypes de genre.
 
 Alors que l’amendement sur l’égalité de genre (« L’école crée les conditions d’éducation à l’égalité de genre ») a été retiré à la demande du ministre, la diffusion du gender se fera par ces trois leviers : égalité, stéréotypes et homophobie.

 L’objectif est d’atteindre l’égalité par l’indifférenciation des fonctions et l’indifférenciation des sexes. C’est bien le cœur de l’idéologie du genre.

Éducation ou propagande ?

À ces programmes, s’ajoute l'éducation à la sexualité : « Les trois séances d’éducation à la sexualité prévues par les textes auront lieu dans toutes les écoles et tous les établissements. Elles traiteront tant des questions d’ordre biologique que des dimensions psychologiques, sociales, éthiques et culturelles de la sexualité », en lien avec les associations LGBT ou SOS-Homophobie.

Enfin, le ministre conseille le recours à la Ligne Azur, « ligne d’écoute pour les jeunes en questionnement à l’égard de leur orientation sexuelle ». Cette même ligne Azur qui a laissé sur son site quelques semaines la brochure Tomber la culotte, véritable outil de propagande du lesbianisme et du sadomasochisme.

Rien n’est dit sur la place des parents, premiers éducateurs de leurs enfants. Rien n’est dit sur la perspective du don dans la sexualité. Si bien qu’on est en droit de se demander s’il s’agit bien d’une « éducation » ou d’une « propagande ».
Voilà ce qui nous attend pour la rentrée prochaine.

Elizabeth Montfort est ancien député au Parlement européen, président du Nouveau Féminisme européen
avec Nicole Thomas-Mauro, ancien député européen

Pour en savoir plus :


Alcalde prefiere cárcel antes que celebrar la “farsa” del matrimonio gay

PARÍS, 02 Jul. 13 / 01:17 am (ACI/EWTN Noticias).- Jean-Michel Colo, alcalde del pequeño municipio francés de Arcangues, expresó su decisión de no casar a una pareja de homosexuales de acuerdo a la ley aprobada por el Gobierno de Francois Hollande, y señaló estar dispuesto a ir a la cárcel antes que celebrar una “farsa”.
“No doy lecciones, no estoy incitando a otros alcaldes que sigan mi ejemplo, pero no voy a ejecutar una ley ilegítima”, declaró Colo. “Mis siete concejales y yo estamos completamente de acuerdo en decir que no participaremos en esta farsa”, añadió la autoridad municipal, que agradeció los miles de mensajes de apoyo ciudadano que ha recibido hasta la fecha.

Según se informó, la decisión de no casar a una pareja gay que lo ha solicitado en su jurisdicción le puede acarrear hasta cinco años de prisión y una multa de 75 mil euros (100 mil dólares), además de la suspensión de su cargo.

Como se recuerda, en abril pasado, el portavoz de la plataforma Alcaldes por la Infancia (“Maires pour l’Enfance”), Franck Meyer, aseguró que cerca de 15.000 alcaldes franceses se negarán a “celebrar matrimonios entre dos personas del mismo sexo”.

Ante esto, el gobierno socialista de Hollande ha declarado que no concederá exenciones de consciencia a los funcionarios públicos que se nieguen a casar homosexuales. “Las leyes son aplicables en todas partes y no puede haber la menor violación de igualdad”, advirtió el ministro del interior Manuel Valls en respuesta a la resistencia de Colo.

Los homosexuales Jean-Michel Martin y Guy Martineau-Espel, a los que Colo se negó casar, presentaron el 26 de junio una denuncia contra el alcalde ante el procurador de la República de la localidad de Bayona.

segunda-feira, 24 de junho de 2013

L’emprisonnement de Nicolas suscite colère et incompréhension

In Famille Créthienne 

L’incarcération mercredi 19 juin de Nicolas B., un jeune opposant au « mariage gay », provoque la colère et l’incompréhension des sympathisants de La Manif pour tous, mais aussi au-delà. Des personnalités du monde politique (Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson), intellectuel ou religieux, se sont exprimées dans les heures qui ont suivi l’annonce de son emprisonnement. 

De multiples initiatives de soutien 

Une vive et large réaction en soutien s’est également exprimée sur le Web. Plusieurs pétitions ont été mises en ligne, dont une par La Manif pour tous. Très vite est apparue aussi une adresse à laquelle on peut lui écrire. Enfin, de multiples rassemblements sont prévus pour réclamer la libération de Nicolas que beaucoup qualifient de « prisonnier politique » : La Manif Pour Tous, dans un communiqué du 20 juin appelle ainsi à un rassemblement pour demander sa libération immédiate et pour la cessation de la répression policière et judiciaire à l’encontre des sympathisants de La Manif Pour Tous. Le rassemblement est prévu vendredi 21 juin à 18h place du Panthéon, Paris 5e, au moment où le Président de la République interviendra à Science Po. 

Une arrestation musclée

La justice française a donc condamné Nicolas, 23 ans, à quatre mois de prison, dont deux fermes, pour acte de rébellion, après son arrestation. Le dimanche précédent, il avait manifesté avec 1 500 personnes devant les locaux de M6 à Neuilly pour accueillir François Hollande, avant de poursuivre la manifestation, de manière improvisée cette fois-ci, avec plus d’une centaine de personnes sur les Champs-Élysées. Vêtu de son sweat de La Manif pour tous, Nicolas a été poursuivi par des policiers et s’est réfugié dans le restaurant Pizza Pino, où il a été arrêté sans ménagement. Après une comparution immédiate pour acte de rébellion, il a été incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis.

Ce jeune ayant contribué à la formation du mouvement des Veilleurs avait déjà été arrêté et condamné le 28 mai dernier en comparution immédiate à 200 euros d’amende pour « entrave à la circulation », « identité imaginaire » et « non dispersion après sommation ». Mais le parquet avait finalement fait appel de cette décision. 
 
Marie de Peufeilhoux



domingo, 23 de junho de 2013

Nicolás, encarcelado por oponerse al matrimonio gay: El obispo de Bayona respalda públicamente a Nicolás - por Carmelo López-Arias

In RL

En un gesto que demuestra el compromiso de buena parte de los obispos franceses en la defensa de la familia, no sólo teórico, sino respaldando a quienes se mojan en esa causa, el obispo de Bayona, Marc Aillet, ha respaldado públicamente a Nicolás B., el joven condenado a cuatro meses de cárcel (de los cuales deberá cumplir dos) tras ser detenido en una manifestación pacífica contra el matrimonio homosexual.

Apoyo incondicional del obispo
El obispo ha difundido un comunicado, que abre su página web, donde recuerda que Nicolás fue condenado el pasado miércoles 19 "por participar en una manifestación pacífica el día 16 contra la ley Taubira. Los cargos parecen surrealistas, y la pena desproporcionada en relación a los hechos. Se trata, manifiestamente, de una forma política de represión policial y judicial que marca un punto de inflexión en el tratamiento arbitrario contra quienes se oponen al matrimonio y a la adopción por parejas del mismo sexo".

"Aprecio el compromiso del joven Nicolás", concluye monseñor Aillet su valiente declaración, "y el de quienes, como él, trabajan para defender con determinación y sin violencia el derecho de los niños a crecer con un padre y una madre... Ellos son el orgullo y la esperanza de nuestra sociedad. Su coraje, hasta llegar a la prisión, es ya una victoria: ¡no se puede encadenar la Verdad!".

Un líder nato, universitario esforzado y brillante...
Nicolas es uno de los cinco fundadores de los Veilleurs, movimiento de oración a favor de la familia que a raíz de la aprobación en Francia del matrimonio y adopción homosexuales organiza concentraciones públicas nocturnas donde se lee, se reza y se debate sobre la cuestión. 

El joven, natural de Angers y de 23 años, estudiante de Ciencias Política y de Historia en una universidad y de Ingeniería en otra, se ha convertido en un icono nacional de Manif pour Tous, el colectivo que ha unido y catapultado la resistencia de la sociedad francesa al ataque de Françoise Hollande a la familia, duramente reprimido por la policía que comanda el ministro de origen español y antiguo (dice su entorno) masón Manuel Valls.

...y ahora un icono de la represion socialista
Por todo el país se están organizando desde su detención manifestaciones para pedir la liberación de lo que consideran "un prisionero político", como apunta la página de Facebook creada ad hoc.

Su arresto tuvo lugar cuando, junto a un grupo de otros trescientos jóvenes, se juntaron en los Campos Elíseos y recibieron una dura carga policial. Nicolas se refugió en una pizzería, en la que entraron a saco policías vestidos de civil reduciéndole violentamente y causando destrozos y el cierre del local durante un cuarto de hora.

Fueron a por él personalmente
Una joven testigo de los hechos, Anastasia, ha descrito los excesos durante su detención, pero señalando algo más: que iban específicamente a por él, por su capacidad de liderazgo. "Creo que le vigilaban personalmente. Las cuarenta personas que fueron interrogadas a la vez que él fueron liberadas tras un control de identidad, mientras que a él le metieron en el furgón", explica, antes de añadir que durante la vista "los magistrados se rieron varias veces de él: fue una mascarada, un proceso político" encubierto como resistencia a la autoridad a pesar de que el abogado presentó como pruebas exculpatorias vídeos que muestran lo contrario.

Para este fin de semana están convocadas en toda Francia decenas de concentraciones en apoyo de Nicolas, cuyo caso ha supuesto una nueva derrota del gobierno socialista francés ante la opinión pública. La masiva reacción social, que no esperaban y ha sido transversal, incluyendo a personalidades relevantes de izquierdas, ha desbordado al ejecutivo de Hollande, que sólo ha sabido responder con represión policial.

Que un obispo respalde pública e incondicionalmente a una de sus víctimas introduce ahora una novedad significativa y radical, porque desactiva la pretensión gubernamental de que las detenciones obedecen a la violencia de los extremistas. Monseñor Aillet ha dejado claro que, al menos en el caso de Nicolas (el más grave, pero no el único), es justo al revés.

 

quarta-feira, 5 de junho de 2013

Lessons from France on the Myths of Same-Sex Marriage - by Robert Oscar Lopez

In The Public Discourse

If the recent French mobilizations against same-sex marriage have taught us anything, it’s this: The LGBT lobby has misrepresented its cause’s relationship to time and history. Illinois Democrat Greg Harris stated in a National Public Radio piece what the lobby has been claiming for years:

Folks know this will be a vote that history will remember . . . And I think a lot of folks are deciding they’re going to want to be remembered on the right side of history.

The proponents of same-sex marriage like polls. A Gallup poll published in mid-May showed public support for their cause rising from 27 percent in 1996 to 53 percent this year. Pew’s survey data reflect a more modest rise, from 35 percent in 2001 to 49 percent in 2013, but the upward march is still clear. In April 2013, the Williams Institute published a state-by-state analysis that reflected a steady growth in the number of states, such as New York, in which more than 50 percent of respondents supported same-sex marriage.

Less often mentioned are certain caveats in all these polls. For instance, in Gallup’s poll respondents were asked to choose between supporting or opposing same-sex marriage, without being offered a third option such as civil unions. The data from the Williams Institute show that liberal California is still only at 50 percent for same-sex marriage, perhaps because the state has domestic partnerships already. Minnesota residents only supported same-sex marriage by 43 percent, despite their popular vote to reject a constitutional ban in 2012 and despite the legislature’s hurried process of legalizing it in the state.

Nevertheless, two assumptions have determined the way pundits have interpreted these data.

One assumption is that the increase in support will be consistent over time rather than fickle. We can name this the Inevitability Assumption, a quasi-Marxian or at least Hegelian view that History is beckoning in one direction and there will be no turning back.

The second assumption is that more people accept same-sex marriage because they have more reliable information about what it entails. This is the Enlightenment Assumption, the notion that there is a transcendental benevolence in same-sex marriage, which can rely on the good and the true, if not the beautiful, to be vindicated by the diffusion of knowledge.

A recent piece in the Los Angeles Times offers a digestible version of the Enlightenment Assumption: “Knowing a gay person is a key factor in rising support of gay marriage.” The example of Ohio Senator Rob Portman is Exhibit A for this line of reasoning: All Portman had to do was put a face on the issue, in the form of his gay son’s visage, to be persuaded to the cause.

If we combine the Inevitability Assumption and the Enlightenment Assumption, the resulting concoction is the message that predominates in American propaganda: Gay marriage is on the right side of history because history will take us in only one direction, based on the most fundamental of human goods: knowledge of the truth.

Assumptions and Fallacies

These assumptions are in fact fallacies. More than any other populace, the French have laid them bare with their four massive “manifs” or mobilizations (November 17, January 13, March 24, and May 26).

These four mobilizations are credited as the largest mass uprising in France since the famous revolts of May 1968. As many as 60 percent of French respondents supported same-sex marriage in the fall of 2012, but the level of support now hovers around only 39 percent, with 54 percent supporting “civil unions” only. It is no wonder that the French government has had to shield itself and its LGBT benefactors from outrage with an increasingly totalitarian modus operandi encompassing tear gas and other familiar police-state tactics.

The French resistance to same-sex marriage has demonstrated that an ostensibly progressive nation that had little issue with homosexuality as a moral question can change its mind, not based on ignorance of reality, but based on knowing more about what same-sex marriage really means. 

Sorry, LGBT lobby, the French are sending your soufflé back to the kitchen.

The French had little issue with the PACS, or domestic partnerships, passed in the 1990s. The nation is not a die-hard right-wing country, as we know from the fact that Socialists took over the government in 2012.

Yet millions of French citizens stormed the streets of Paris and dozens of other cities to block same-sex marriage. Despite attempts by the international press to paint the “Manif pour Tous” and the “French Spring” as a band of intolerant Catholic reactionaries, polls show that a comfortable majority of the French people share their view of the same-sex marriage law, even if some within that majority are not eager to join in the street protests.

The drop in support for same-sex marriage came with education and broader public debate. As the French knew more gay people individually and learned more about the ramifications of their legalized marriage on the community at large—especially children and poor communities overseas targeted for adoption and surrogacy—they liked the idea of same-sex marriage less and less.

The text of the law that passed bears the scars of a public backlash. For instance, both insemination rights for lesbian couples and gestational surrogacy rights for gay men had to be scrapped by President François Hollande’s government because of their horrendous unpopularity. (Both insemination and surrogacy are subject to broader bans in France than in the United States.)

Adoption was included in the final bill that went through the French parliament, over the strenuous objections of adoptees of all stripes, ranging from a fifteen-year-old writing in Boulevard Voltaire to Cyril Langelot to Benoît Talleu, an eloquent Franco-Vietnamese teen who addressed 700,000 French marchers on January 13.

Benoît’s adoptive father, Franck Talleu, was inexplicably arrested two and a half months after his son’s famous speech. Police detained him for wearing a sweatshirt with the children’s rights blazon on it. The arrest was widely viewed in France as proof that the Hollande regime had to employ invasive practices to cover up the unpopularity of its pro-LGBT proposals.

While same-sex adoption survived massive protests, its chances are going to be rather slim because of the long waiting list of heterosexual couples looking to adopt. Since France’s public controversy, now Russia has refused to authorize any more adoptions into the country and India has blocked surrogacy by same-sex couples. It will be more difficult for same-sex couples to mask their purchase of babies through surrogates abroad as international adoption.

The French attorney general Christiane Taubira tried to skirt the French ban on surrogacy with a memo allowing the government to treat overseas babies conceived by surrogate mothers as adoptees eligible for citizenship. Instead of quiet acquiescence to this sleight, she sparked mass protests against the merchandizing of women’s wombs. The shocking turn in the Washington Post, with an unprecedented column criticizing surrogacy by Kathleen Parker, might be evidence that the French street revolution set off a chain reaction that eventually brought even a super gay-friendly American publication like the Post to face the grim business behind same-sex parenting.

The French government’s attempts to scrub these controversial aspects of the same-sex marriage bill quietly didn’t work. As the public contemplated the problems with sperm banking and surrogacy, they grew increasingly suspicious of everything the LGBT lobby was promoting about its “families.” This happened despite all the assurances from Hollande’s ministers that the marriage bill would not lead to a boost in artificial reproductive technology.

Fallacy #1: The Inevitability Assumption

France proves that no opinion trend on any graph can be taken for granted as perpetual. In the United States we knew this already; we simply weren’t aware that we knew it. We know from the abortion debate that what seems like a steady march of acceptance can actually grind to a halt or reverse.
The Gallup polls on abortion show how unpredictable the trends in opinion can be, for the number of “pro-choice” Americans peaked in 1996 at 56 percent, then declined to 45 percent today, while pro-life opinion gained significant ground, albeit in fits and starts (only 33 percent of Americans were pro-life in 1996, compared to 48 percent today).

If we take a step back and examine how the international LGBT lobby has fought for same-sex marriage, we see that the lobby’s leaders must be equally aware that nothing is inevitable about acceptance of same-sex marriage, regardless of what they say publicly. Rather than patience, haste has characterized their tactics.

It would not be necessary to push the case for same-sex marriage so fervently in the Supreme Court if the electoral victories in Maine, Washington, and Maryland were truly confidence-inspiring signs of the movement’s inexorable march toward mass public approval. Nor would it have been necessary for the lobby to rush same-sex marriage through the Minnesota legislature when polls showed that fewer than 45 percent of the state’s voters really wanted to redefine marriage.

In France, the same sense of haste was also evident. Debate was noticeably cut short by the government. During the hearings leading up to the introduction of the bill in Parliament, only religious groups were invited to express objections. On February 15, 2013, when 700,000 petitions were presented to the nation’s Economic, Social and Environmental Committee (CESE) asking for full research into the impacts of the same-sex marriage bill, the French government committed a possibly unconstitutional act and deemed the petitions “unacceptable.”

The process of passing the law also quickened. The vote in the Senate was held ahead of schedule and only conducted with a show of hands, so that it was impossible to record which parliamentarians voted for the law and which voted against it.

Fallacy #2: The Enlightenment Assumption

Rather than maximize people’s access to information about the impact of same-sex parenting, the lobby has sought to suppress journalistic and academic investigations into areas such as surrogacy, which give people pause with time and reflection. While it is impossible to know the inner thoughts of people running advocacy groups, it is reasonable to conclude that they opt to force same-sex marriage and same-sex parenting through the legislatures and courts at lightning speed, before people have the chance to stop and think about what they are signing up for. (The recent examples of California and Illinois are telling; in both states the large number of people who have gay friends did not lead to easy passage of same-sex marriage, but rather may have triggered a backlash resulting in California’s Proposition 8 and the failure of same-sex marriage last week in the Illinois legislature.)

The other myth that the French pitilessly debunked was the myth of the lovable gay lobby. Since I’ve spent almost my whole life immersed in the LGBT community, I’ve known good and bad people who identify as “gay.” But the attacks of LGBT activists against people who disagree with them are matched by their willingness to subvert other people’s interests to their own. The lobby’s mistake was to try to butter up the French with the usual platitudes about love and bullying.

The French are a tough crowd. I learned this when I took to the stage at the March 24 manif and fielded the boos from over a million marchers at the mention of “homophobia.” They weren’t booing me, thank goodness; they were booing the idea of people accusing someone of homophobia for asking obvious questions about the logistics of surrogacy contracts for gay men like Perez Hilton. The crowd cheered me on for most of my six-minute talk. But the moment was educational.

Whereas in the English-speaking world we observe some British conventions of privacy and politeness, it is never a good idea to tell French speakers that some questions are off- limits. They are a blunt people. It’s one thing to get booed by a few hundred people in a gymnasium. It’s completely another to stand below the Arch of Triumph and hear over a million French people boo at the same time. You feel the zeitgeist with much more force. It seems like the buildings, the sky, the trees, and even the birds overhead are groaning at you. This is not a scenario that will allow you to fudge facts.

Hence in France, the average person’s instinct is to ask the questions and draw the comparisons, which Americans consider taboo for the same-sex marriage movement.

They ask: What kind of crazy country wants to erase gender? The answer: Sweden, where mental illness has skyrocketed since the imposition of gender theory in schools.

They ask: Where the heck are lesbians going to find sperm for a baby? The answer: sperm banks, which are coming under fire from the adult children of anonymous sperm donors, including Alana S. Newman, who testified against homosexual fertility subsidies in California. As it turns out, knowing who one’s father is matters more than same-sex parenting peddlers care to acknowledge.

They ask: Isn’t gestational surrogacy a lot like the historical abuses that human beings committed during the times of slavery—buying and selling people, removing children from their heritage, in order to satisfy an adult consumer desire? The answer: Yes, and let’s not forget eugenics and cultural genocide.

During my time in France, shuttling around with Frigide Barjot and other leaders of the marriage movement, I felt transported to an alternate universe. I suppose that is what “French” is—an alternate world crafted through language. It’s a world where truths aren’t bucked and disguised so easily, a world where arguments aren’t ever settled, and claims to a “consensus” invite people to riot. Strangely, the home country of Roland Barthes, author of the famous book Mythologies, is not an easy habitat for political myths like the Inevitability Assumption and the Enlightenment Assumption. France has sneezed—will America catch cold?

quarta-feira, 29 de maio de 2013

La naturaleza real del matrimonio y las consecuencias de su adulteración

In ForumLibertas

Una vez más, Francia a vuelto a sorprender. Con la ley del 'matrimonio' homosexual aprobada, ha conseguido movilizar a centenares de miles de personas, sobre todo en la gran concentración de París, pero también en otras muchas poblaciones de Francia. En este caso, cuando se echan las cuentas, los medios de comunicación olvidan de manera reiterada que, además de la gran concentración humana que se ha producido en cada convocatoria en la capital francesa, también se han reproducido a menor escala grandes movimientos en términos relativos en muchas localidades de aquel país. La razón por la que esto sucede pensamos que radica en el hecho de que la sociedad francesa, a pesar de su laicismo institucional único en Europa y la gran secularización de su sociedad, tiene mucho más clara la naturaleza del matrimonio que en la desarmada España.

Aquí hemos pasado en un fugaz tránsito histórico, porque desde esta perspectiva el tiempo transcurrido no es nada, de la obligación del matrimonio religioso al homosexual en un plis-plas sin que a muchos se les cayera la dentadura por el camino. La razón profunda de por qué esto sucede es digna de meditación y de análisis, pero en cualquier caso el hecho está ahí y no ha sido suficientemente debatido ni profundizado. Las fuerzas sociales que defienden el matrimonio natural, clásico, el único que ha existido en la historia de la humanidad, una vez aprobada la ley se han desarmado no solo como agentes movilizadores sino incluso intelectualmente. Y así siguen. La actitud del PP, que controla o al menos controlaba una parte de este electorado, tiene mucho que ver, porque su menosprecio por cambiar esta ley dice mucho de la visión que tienen las elites dirigentes de nuestro país, incluso en sus sectores más conservadores, sobre el matrimonio.

El homosexualismo político postula que para conseguir su pleno reconocimiento han de poderse casar. Es un error profundo. El rechazo a la homosexualidad no se resolverá a base de que una ínfima minoría de personas del mismo sexo se casen. El problema es otro, pero en todo caso sí hay que subrayar que prosperan en su intento de transformar las instituciones de la sociedad para que estén pensadas a su servicio y no al de la mayoría. De ahí que en la legislación española ya no exista, derivado del matrimonio, el hecho del 'padre' y la 'madre', el 'marido' y la 'esposa', sino 'progenitores' y 'cónyuges'. El lenguaje es representativo de las profundas transformaciones mentales y políticas que el homosexualismo político persigue en una operación de diseño social a gran escala.

El resultado final es malo para todos, porque no solo no existe relación entre la mayor o menor tolerancia y el 'matrimonio' homosexual, como lo demuestra la historia, sino que además la destrucción de la idea del matrimonio conlleva graves consecuencias a medio y largo plazo. En realidad, la tesis del homosexualismo político ha prosperado en España y otros lugares en la medida en que previamente se ha degradado la concepción que del matrimonio tenían amplios sectores de la sociedad, que han empezado a rechazar cualquier compromiso fuerte con el mismo, que incorporara el largo plazo y la descendencia. Desde esta perspectiva, el 'matrimonio' homosexual es una derivada absolutamente lógica. Pero ésta no es la función social del matrimonio, esto no es un matrimonio. La finalidad del matrimonio y de ahí su reconocimiento prepolítico es otra: consiste en reconocer y fortalecer la única institución que es capaz de generar descendencia y educarla, socializarla en la forma adecuada. Nadie más es capaz de hacerlo. Si observamos las causas del crecimiento económico a largo plazo, veremos que tienen una estrecha relación con lo que acabamos de decir. Solo una economía muy marcada por la escuela neoclásica y por lo tanto por una ontogénesis liberal que ha dado papel solo al individuo sin contemplar la función económica de las instituciones sociales ha llevado a tamaño error, a prescindir del papel económico del matrimonio y de la familia que se genera. Es bien sabido que el crecimiento económico a largo plazo depende de la productividad y que ésta a su vez tiene, entre otros, dos componentes absolutamente determinantes porque son los que generan la mayor parte de aquélla. Se tratan del capital humano y del agregado que denominamos productividad total de los factores.

El capital humano está en función del rendimiento profesional en igualdad de condiciones técnicas y de inversión; y este a su vez del rendimiento escolar. Un mal rendimiento escolar, como norma general, va acompañado de un bajo nivel de capital humano. Pues bien, es notorio que el factor determinante de él es la familia y, concretamente, el capital social localizado en ella, que está determinado por la existencia de la pareja, del padre y de la madre, de la estabilidad del vínculo, del tiempo de dedicación a los hijos como factores más determinantes, por encima incluso, aunque también influye de una manera importante, del nivel de ingresos y la renta. En la sociedad del bienestar, que ha tenido una cierta cohesión social, los ingresos de los padres son menos decisivos que el capital social que posee aquella familia en términos de capacidad educativa.

Por otra parte, la productividad total de los factores se ve influida por el capital humano y por derivadas concretas del capital social en el entorno y de la propia empresa. Además, el sistema de bienestar, tanto público, a cargo de las instituciones, como privado, cuando quien lo realiza es la familia, guarda una fuerte relación con la existencia de matrimonios estables que garanticen la sostenibilidad familiar a lo largo del tiempo. El sistema del bienestar depende de la productividad, a la que ya nos hemos referido, y de otros factores más. A largo plazo, de la natalidad; y a corto y a largo, en la vertiente de los costes, por el mayor o menor dimensión de sus costes sociales y de sus costes de intermediación. El eliminar la idea de matrimonio, cuyo fin es la estabilidad para que pueda procrear hijos y cuidarlos adecuadamente, tiene una trascendencia económica frívolamente subvalorada y que está también en parte en el origen de aspectos concretos de la crisis que aún experimentaremos en mayor medida. No es que solo el 'matrimonio' homosexual tenga esta consecuencia, dado su carácter muy minoritario. No, no se trata de esto, sino que él constituye el estadio máximo, el símbolo máximo de desvirtuación del hecho matrimonial entre los heterosexuales. Y en este elemento de contagio es donde radica el problema. Acentúa la tendencia a degradar la naturaleza y fines del matrimonio y esa es la razón del rechazo que debe producir, de la misma manera que objetivamente la ruptura familiar, llevada al extremo de facilidad y en número que registra entre nosotros, es también una causa negativa que afecta a nuestra capacidad de bienestar y de prosperidad.

quinta-feira, 16 de maio de 2013

La movilización contra el «matrimonio» gay arrastra a los líderes de la derecha en Francia: La UMP de Copé, forzada a reaccionar

In RL

No hay mal que por bien no venga: pese a la derrota legislativa, ya nada será igual en la derecha sociológica tras siete meses de intensa oposición social al proyecto de "matrimonio’ gay" una de las promesas electorales más señeras del entonces candidato -y hoy presidente de la República- François Hollande, que, en este caso, ha cumplido fielmente.

Vingt-Trois, primer aviso
Curiosamente, pese a la claridad de ideas y a la rapidez exhibida por el Gobierno socialista -tomó posesión en junio de 2012 y el mes siguiente ya anunciaba su intención de permitir el "matrimonio" entre personas del mismo sexo-, los opositores al proyecto tardaron, en un primer momento, en reaccionar: el primer toque de atención procedió del cardenal André Vingt-Trois, arzobispo de París y presidente de la Conferencia Episcopal, quien, en su homilía del 15 de agosto, invitó a los fieles a orar al tiempo que denunciaba -con palabras suaves- los peligros del proyecto.

Vingt-Trois, sin embargo, se limitó a cumplir con su deber pastoral porque era lo suficientemente inteligente para saber que el protagonismo correspondía a los laicos y tenía que traspasar los límites del mundillo católico, le “milieu catho”, como dicen allí, para congregar a gente de cualquier procedencia sinceramente comprometida a favor del verdadero matrimonio. Y así ha resultado ser.

Escada: arranca la lucha
Sin embargo, el pistoletazo correspondió al católico tradicionalista Alain Escada, de nacionalidad belga y presidente del Instituto Civitas: convocó las primeras manifestaciones y fue quien empezó a sensibilizar a los alcaldes, sobre todo los de municipios rurales.

La clave: Manif pour Tous
Durante algunas semanas, Escada predicó prácticamente en el desierto durante algunas semanas. Pero no estuvo mucho tiempo solo –acabó perdiendo visibilidad mediática- porque para mediados de octubre ya se había configurado el movimiento que se ha ido articulando en torno a La Manif pour tous [La Manifestación para todos].

Un nombre para contrarrestar al Mariage pour tous –el Matrimonio para todos-, que así llamaron a su causa los partidarios de casar a personas del mismo sexo. Era la primera señal –pero no la última- de que los oponentes estaban dispuestos a librar batalla.

En Francia, en la últimas décadas, cuando un Gobierno decide promover leyes o proyectos muy ideológicos que dividen a la opinión pública, los oponentes suelen tomar las calles, en general con éxito: en 1984, un millón de personas en las calles de París logró que el Gobierno socialista de entonces renunciase a su proyecto de “gran servicio público laico y unificado” que hubiese acabado con la enseñanza privada; diez años después, los laicos causaron un fuerte desgaste al Gobierno de centro derecha de Édouard Balladur y le obligaron a renunciar a una modificación de la ley que, según ellos, beneficiaba a los colegios privados.

Así las cosas, no es de extrañar que los promotores de la Manif pour tous optaran por la calle. Pero, ya antes, la presión surtió un –pequeño- efecto de calendario al conseguir retrasar tres semanas –desde mediados de octubre a principios de noviembre- la presentación del proyecto en el Consejo de Ministros.

La explosión
Pero lo importante ocurrió el 17 de noviembre, día de las primeras manifestaciones importantes, que tuvieron lugar en París y en distintas ciudades de provincias: más de medio millón de personas. Buen preludio para la “macromanifa” del 13 de enero, que reunió a más de personas y que culminó en el Campo de Marte; aunque según las autoridades, fueron apenas la mitad.

Más allá de las cifras, esta manifestación significó la eclosión de una nueva tendencia en Francia: la de unos ciudadanos armados de valores dispuestos a defenderlos y a no sacrificarlos en aras de las conveniencias políticas del momento.

Hasta entonces, en Francia, la defensa de la visión integral del hombre –vida, familia…- descansaba en un puñado de asociaciones –la mayor parte católicas- cuyo mérito nadie discutía pero cuya capacidad de movilización era ínfima: baste decir que durante años la tradicional Marcha por la Vida de finales de enero apenas reunía a 5.000 personas; el grueso de los políticos –con alguna que otra excepción– la ignoraba olímpicamente.

Los políticos, obligados a reaccionar
Ahora es al revés: la mayor victoria estratégica -en clave política- del movimiento opositor ha consistido en obligar a la Unión por un Movimiento Popular (UMP), la principal formación de centro derecha, a pronunciarse mayoritariamente en contra del ‘matrimonio’ gay y –por lo menos- a cuestionarlo si vuelve al poder en 2017: hasta entonces era casi inimaginable ver a su presidente Jean-François Copé, participar en manifestaciones en defensa de valores; no era lo suyo.

Las manifestaciones le han cambiado: tiempo le ha faltado para presentar un recurso de inconstitucionalidad una vez se ha aprobado la ley. ¿Quién hubiera dicho hace unos meses que la UMP iría a remolque de las asociaciones? Los mismo cabe decir en relación con la penetración de elites: ¿quién hubiera dicho hace unos meses que 82 enarcas –agrupados en el Colectivo Camabacerès- hiciesen un llamamiento solemne a Hollande para que renuncie al proyecto? ¿O que un alcalde –Philippe Brillault- haya interpuesto un segundo recurso ante el Consejo Constitucional para defender su libertad de conciencia –y la de sus colegas- para no tener que celebrar ese tipo de ‘matrimonios’?

La independencia política se mantiene...
Todo esto, no obstante, no significa que los opositores vayan a amoldarse en el sistema y vayan a convertirse en soldados de plomo de la UMP o del Frente Nacional. Antes al contrario: su presión sobre esos partidos, a partir de ahora, va a ser constante y no descartan presentar candidatos allá donde los candidatos de la derecha –de toda la derecha- sean tibios.

...y la prensa acude
Ya nada será lo mismo en la derecha francesa: este miércoles, los líderes de la Manif pour Tous ofrecieron un rueda de prensa en el Campo de Marte para presentar sus reivindicaciones de futuro. Todos los medios estaban presentes para escuchar, entre otros, a Frigide Barjot, actriz que no sólo ha sido la musa del movimiento sino que se ha convertido en una líder de opinión a lo largo y ancho de Francia; Philippe Ariño, profesor de español y homosexual confeso, que optó por la castidad hace unos años y quien, de gira permanente por todo el país, es el símbolo de la falta de complejos; o Béatrice Bourges, presidenta de la Primavera Francesa, quien sin pelos en la lengua representa la voz tradicional del asociacionismo católico galo. 

segunda-feira, 13 de maio de 2013

Loi Taubira : elle renvoie sa médaille de la famille française au président de la République

"Monsieur le Président,

Le 23 avril dernier, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi visant à permettre l’union  de personnes de même sexe et l’adoption d’enfants de la part de ces mêmes personnes, en appliquant à cette union le terme de mariage.

Cette réforme modifie fondamentalement la conception de ce qu’est le mariage et la famille, selon l’acception des termes usités jusqu’à ce jour et depuis des siècles. Il ne s’agit pas d’une réforme sociale, mais d’un changement de nature imposé à toutes les familles.

Il y a une vingtaine d’années, au mois de juin 1993, m’a été remise la médaille d’or de la famille française. Avec mon mari, nous avions à ce moment-là dix enfants, le onzième est né quelques années plus tard. Ni mon mari ni moi n’avions fait de demande pour obtenir cette médaille, mais après avoir écouté les sages avis de notre entourage, nous avions compris qu’on ne refuse pas une décoration si rien de fondamental ne nous oppose à l’institution qui nous la remet.

Le jour de la fête des mères, en ce 6 juin 1993, après la messe, nous nous sommes donc rendus à la mairie de Guidel où le maire m’a remis la médaille au nom du préfet du Morbihan.

« La médaille de la famille est une distinction honorifique décernée aux personnes qui élèvent ou qui ont élevé dignement de nombreux enfants, afin de rendre hommage à leurs mérites, et de leur témoigner la reconnaissance de la nation. », dit le code de l’action sociale et des familles (article D215-7).

Dans la reconnaissance que la nation octroie à ces familles, il y a la considération d’un service. C’est le simple service, naturel mais exigeant, d’une mère et d’un père de famille qui laissent venir à la vie les enfants qui sont nés de leur amour. Dans la logique de l’amour, ils les éduquent, non pas seulement pour eux et pour leur droit, mais pour construire la civilisation de demain.

« Peuvent obtenir cette distinction les mères ou les pères de famille dont tous les enfants sont français qui, par leurs soins attentifs et leur dévouement, ont fait un constant effort pour élever leurs enfants dans les meilleures conditions matérielles et morales. » (art. D215-7 id.). C’est ce qu’avec mon mari aujourd’hui défunt, nous avons prétendu réaliser, en toute simplicité, mais au prix d’efforts parfois considérables. Aujourd’hui, nos enfants étudient pour les plus jeunes, ou travaillent pour les plus grands, contribuant à l’essor de notre pays.

Vous trouvez là, Monsieur le Président, une contradiction profonde entre la conception de la famille prônée par la République jusqu’à aujourd’hui, et ce que vous mettez en place dans votre politique. En effet, le mariage et l’éducation des enfants, dans votre idéologie, ne sont plus que des « droits » qui justifient la modification des concepts naturels pour s’adapter à des pratiques individuelles. Mais c’est la vision individualiste que vous mettez en exergue, au détriment d’une conception vraiment socialiste de notre pays. Par votre réforme, la famille n’est plus au service de la nation, elle n’est plus la nation de demain ; elle est l’expression de droits individuels et est sujette aux formes que chacun veut lui donner.

Bien évidemment, nous n’avons jamais ignoré les modes de vie particuliers de certains. Si nous les avons trouvés étranges, nous n’avons pas discuté ou combattu leur liberté. Mais quelle idée absurde de vouloir les regrouper sous le nom de famille : la filiation n’est pas un jeu de poker où gagnerait le meilleur tricheur ! Je vois sur le site officiel que la loi votée par votre parlement reproduit à l’identique les dispositions de la précédente pour l’attribution de la médaille de la famille : les décorerez-vous lorsqu’ils auront acheté en nombre suffisant les enfants dont ils auront eu envie sur ces nouveaux marchés aux esclaves tels qu’il en existe déjà dans certains pays étrangers ?

Le paradoxe que vous mettez en place, par le libertarisme individualiste d’un côté, et l’ingérence de l’Etat d’un autre dans le domaine de l’éducation met en péril la notion même de famille. Vous voulez nous imposer des conceptions philosophiques partisanes et opposées à la vision traditionnelle de l’homme et de la famille dans les écoles sous le nom d’éducation sexuelle ou de morale républicaine. La famille telle que vous la définissez désormais ne serait plus la cellule de base de la société, apte à lui offrir la richesse humaine de demain ; elle est le produit d’un projet individualiste tributaire de conceptions personnelles.

 Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je prends la décision de vous renvoyer la médaille reçue sous la présidence de Monsieur Mitterrand. Cette distinction perd tout son sens dès lors que la famille ne correspond plus à ce qui est prôné par les valeurs qui en justifient l’attribution.

Je sais qu’un certain nombre de mères de famille qui partagent mon opinion vous renverront aussi leur propre médaille. C’est notre manière d’exprimer combien il serait incohérent de conserver une décoration qui n’est plus qu’un leurre dès lors qu’elle est vidée de sa valeur symbolique.

J’adresse une copie de cette lettre à Monsieur le Maire de Guidel, commune où je réside et où nous habitions déjà lors des naissances de nos neuvième, dixième et onzième enfants, commune à l’initiative de laquelle je dois d’avoir reçu cette décoration.

Je l’adresserai également à Madame le Ministre de la Famille et je diffuserai largement cette lettre afin de faire connaitre ma décision.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de la considération que je dois à votre fonction,

Madame Jean-Yves DE ROECK
née Françoise CATTA"